La punaise de lit

La punaise de lit dans les cellules de prison

Est-il possible d’être victime de la punaise de lit dans les cellules de prison? Et bien oui. La punaise de lit n’épargne personne, pas même les cellules. Elle y est particulièrement redoutable en raison des ouvertures permettant aux punaises de s’y propager facilement.  Les contraintes de déplacement et la surpopulation des cellules permettent également aux punaises de lit d’avoir facilement accès à des repas récurrents. La présence de punaises de lit dans les prisons rend difficile la vie des détenus tout comme celle du personnel. 

Punaises de lit dans les cellules du palais de justice de Gatineau

Dans un article publié le 14 avril 2017 et mis à jour en ligne le 30 décembre 2018 dans leDroit, on apprenait que les prisonniers qui purgeaient leurs peines de fin de semaine dans les cellules situées au sous-sol du palais de justice de Gatineau, au Québec (édifice Jos-Montferrand).  Un détenu aurait dénoncé la situation qui perdurerait depuis au moins 4 semaines alors que les cellules seraient surpeuplées.  Un porte-parole du ministère de la Sécurité publique aurait confirmé les informations. Un suivi et la mise en place de mesures spéciales ainsi que le recours à un professionnel ont été mis en branle afin de s’assurer de résorber la situation. (1)

Punaises de lit à la prison de Colmar

Dans un article publié le 06 octobre 2018, dans LeParisein, on apprend que la présence récurrente de punaises de lit dénoncée à plusieurs reprises par les prisonniers et les syndicats aurait poussé l’établissement à prendre les grands moyens afin de désinfecter le bâtiment touché à la prison de Colmar (France).  L’opération exigerait le déplacement d’une soixantaine de prisonniers vers d’autres centres de détention, le temps que l’éradication soit complète. (2)

Extermination de punaises de lit en Prison :

L’extermination des punaises de lit en prison nécessite une logistique encore plus grande en raison du transfert des détenus, mais également du danger d’infestation des établissements vers lesquels ils sont transférés.  Dans le cas de la prison de Colmar, tous les détenus du bâtiment infecté ont été transférés.  L’établissement a été traité à l’aide d’un protocole précis.  En outre, les vêtements sont traités à plus de 60 ° C et tous les matelas ont été changés.  Toutes les affaires des détenus ont également été traitées.  Tout est fait afin d’éviter de transférer des punaises de lit à d’autres établissements et afin d’éradiquer complètement les punaises dans le bâtiment avant le retour des détenus.


Les punaises de lit font parfois la vie dure au détenus, comme nous l’explique un reportage de BMFTV: